La République Démocratique du Congo semble être en passe de franchir une étape majeure dans son interminable problème politique marqué par plusieurs tractations entre la majorité présidentielle et l’opposition à propos de la tenue des élections présidentielles.
Dans pratiquement une année et huit mois, la date tant attendue par plus de quatre-vingt millions de congolais qui marquera la tenue des élections présidentielles confirmée jour et nuit par le président Félix Tshisekedi et le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima.
Mais ce processus électoral continue à laisser perplexe plusieurs couches sociales. En occurrence le retard dans lesquels la Centrale Electorale éprouve. Lors de sa première prise de parole publique depuis son entérinement, le président de la CENI, Denis Kadima a montré sa volonté de respecter le calendrier électoral, mais cela pourrait être entaché par quelques difficultés : politiques, sécuritaires et financière. ‹‹ Il s’observe un retard de l’appui des institutions de l’État dans l’accompagnement de la mission qu’à la Ceni » et « l’insécurité dans certaines zones du territoire national qui peut bloquer le déploiement du matériel, du personnel et les collectes de données ».
Un probable report Électorale ?
Selon la feuille de route proposée par Denis Kadima, il est prévu un recensement de la population au processus d’enrôlement des électeurs avant d’aller aux urnes. Ces opérations pourraient retarder l’organisation des élections en 2023, puisque rien n’est fait jusqu’à présent. Le contexte sanitaire (Covid-19) serait un facteur mis en exergue par le président de la Ceni. Les propos de Denis Kadima à l’encontre des dires du président Tshisekedi Cependant, les propos de Denis Kadima semblent marcher à l’encontre des dires du président Tshisekedi qui avait affirmé, lundi 13 décembre devant les députés nationaux et sénateurs réunis en congrès, qu’il y « aura bel et bien » les élections en RDC en 2023.
Les propos de Denis Kadima à l’encontre des dires du président Tshisekedi.
Et sur le plan financier, le Premier Ministre congolais, Jean Michel Sama Lukonde avait fait savoir que son gouvernement prévoyait de mettre 500 milliards de Francs congolais à la disposition de la CENI dès le début de l’année 2022 pour démarrer les processus électoraux. Il l’avait fait connaître au cours de son discours de la présentation du projet de Loi des finances de l’exercice 2022 à l’Assemblée Nationale.
Comme toutes organisations politiques, il s’observe quelques soubresauts comme c’est le cas pour la plateforme Politique de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila veut que les parties prenantes désignent de manière consensuelle les animateurs de la CENI. Un bras de fer est lancé et qui laisse entrevoir une guerre médiatique et aussi sur terrain dans les jours à venir.
Denis Kadima, est-il un candidat idéal à la CENI ?
La persistance des désaccords entre les camps rivaux et de tensions sur le terrain font planer un doute sur la tenue des élections. La désignation de Denis Kadima avait été rejetée par les Églises catholique et protestante, qui l’accusent d’être trop “proche” de Félix Tshisekedi.
L’église catholique via la CENCO et l’Eglise du christ au Congo pas d’accord mais d’accord. Mais chose étonnante, la CENCO par l’entremise de l’église catholique a fait savoir par la suite n’avoir pas complétement tourné le dos à Dénis Kadima.
L’église catholique via la CENCO et l’Eglise du christ au Congo pas d’accord mais d’accord.
Contrairement à l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui a affirmé ne pas être près de collaborer avec la nouvelle équipe dirigeante de la commission électorale nationale indépendante, l’église catholique, bien qu’opposée à la désignation de Kadima et curieusement en n’excluant pas la possibilité de travailler avec lui (Kadima).
Le FCC également avait rejeté le processus proposé par Christophe Mboso appelant à désigner ses délégués au bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). La plateforme Politique de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila voulait que les parties prenantes désignent de manière consensuelle les animateurs de la CENI. Mais au finish, un grand nombre des membres de FCC a rejoint le Camp de Denis Kadima.
Toutes les parties prenantes retiennent leur souffle et attendent voir la concrétisation de toutes les démarches électorales lancées par la Commission Electorale Nationale Indépendante arriver à l’apocalypse.
Jean-Robert Djema | Empreinte Magazine
Ils ont tellement critiqué le gouvernement précédent mais au finish ils risqueraient de répéter la même chose !