Du haut de ces 2m 6, c’est à Lubumbashi, le 27 Novembre 1999, que TSHIEBWE Oscar a vu le jour. A ses côtés trois frères et deux sœurs et son père MBUYI, pasteur, est mort empoisonné en 2012, de manière inexpliquée.
C’est en 2014, durant une adolescence marquée par le football qu’il a été repéré lors d’un camp de détection organisé par son compatriote, Bismack Biyombo, valeur sûre de la Ligue nord-américaine (NBA) et originaire lui aussi de Lubumbashi.
Oscar TSHIEBWE, une recrue cinq étoiles de la Classe 6A champion de l’État Kennedy Catholic High School à Hermitage, en Pennsylvanie, il a presque choisi le Kentucky avant de finalement choisir l’entraîneur Bob Huggins et la Virginie-Occidentale dans les batailles de recrutement.
Oscar Tshiebwe a été désigné meilleur basketteur du championnat d’élite universitaire nord-américain (NCAA) à l’issue de la saison régulière 2021-2022. Le Congolais est donc attendu au tournant avec les Wildcats de Kentucky, une des équipes mythiques de NCAA, durant la phase finale du tournoi, la très médiatisée « March Madness ».
L’athlète congolais surnommé « Big O » engrange les trophées individuels depuis la fin de la saison régulière en championnat d’élite universitaire nord-américain (NCAA) : meilleur joueur de la région Sud-Est, meilleur joueur de tout le pays selon l’agence Associated Press, meilleur défenseur…
C’est d’ailleurs sur la défense que le Lushois a basé sa réputation outre-Atlantique. Après deux premières années de cursus à l’Université West Virginia avec des statistiques honorables, Oscar Tshiebwe se déchaîne en effet depuis son arrivée à l’Université de Kentucky, basée à Lexington. Oscar Tsheibwe est le point d’ancrage incontestable en 33 matches de NCAA, il a atteint des moyennes de 17 points inscrits et surtout 15,1 rebonds captés par rencontre, ce qui le place en tête du classement national.
Le natif de RDC a réalisé un double-double lors de 15 matchs consécutifs. Il a un total de 27 doubles-doubles pour la saison, dépassant ainsi le record de Dan Issel. Le record de Kentucky (26), établi en 1969-70, est égal à celui de Fardaws Aimaq (Utah Valley).
« Les choses qu’il fait n’avaient pas été faites depuis 50 ans« , affirme son entraineur John Calipari. « Il a fait de bonnes choses, je peux vous le dire. Je suis fier de lui ». La mère de Big O l’est aussi, et il espère qu’elle pourra le voir en personne montrer toutes les bonnes choses qu’il fait. Il s’efforce de faire venir Kaya Rosalie aux États-Unis à temps pour le voir dans le tournoi de la NCAA. Ce que Kaya verrait, c’est son fils de 100 kg jouant à balle-chasseur.
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